La traque aux articles de plus de 3 mois

Sur Facebook, les actualités ne sont pas toujours… d’actualité. Il est en effet très courant de voir des publications datant de plusieurs mois, voire de plusieurs années refaire surface sur le réseau social. Afin de remédier à cela et éviter le partage d’anciennes (ou fausses) informations, Facebook va rappeler à ses membres de prêter attention à la date des publications. Ainsi, l’utilisateur sera informé lorsque l’article qu’il veut partager est vieux de plus de 90 jours. Il pourra donc, en toute conscience, décider de le partager quand même, s’il estime que l’information est toujours d’actualité, ou y renoncer dans le cas contraire. « Nous avons lancé le déploiement global d’un écran de notification qui permettra aux gens de savoir quand les articles de presse qu’ils sont sur le point de partager ont plus de 90 jours » annonce Facebook dans un communiqué sur son site web.

Un durcissement de la politique de modération des contenus

Depuis plusieurs semaines, Verizon, Honda, Ben & Jerry’s, Patagonia Unilever ou encore North Face participent à une campagne de boycott de Facebook lancée par des organisations de la société civile américaine, dont la Ligue anti-diffamation (ADL) et l’Association nationale pour l’avancement des personnes de couleur (NAACP). En effet, ces dernières accusent la plateforme de tolérer des groupes qui incitent à la haine, au racisme ou à la violence et veulent obtenir une meilleure régulation des ceux-ci. Suite à ces pressions, Facebook a décidé, à la fin du mois de juin, de durcir sa politique de modération des contenus. Sur sa page personnelle, Mark Zuckerberg a annoncé que la plateforme retirerait désormais les publicités qui affirment que les personnes de certaines origines, ethnies, nationalités, genre ou orientation sexuelle représentent une menace pour la sécurité ou la santé des autres. De plus, la plateforme pourrait également bientôt ajouter des avertissements aux publications problématiques, mais laissées en ligne au nom de leur “intérêt à être connues du public“. “Les utilisateurs pourront partager ces contenus pour le condamner (…) mais nous ajouterons un avertissement pour dire aux gens que le contenu qu’ils partagent peut enfreindre nos règles“, a précisé Mark Zuckerberg.